
CONSCIENCE
Grâce aux travaux de Bergson et de Vaihinger, Adler renforce son idée de l’importance biologique de la conscience et de la coparticipation de l’inconscient (plutôt que son opposition conflictuelle) qui se fonde sur l’idée que l’individu se comporte toujours suivant une seule direction finaliste (sub voce Finalisme). Le principe holiste se manifeste dans la pensée adlérienne au niveau des relations esprit-corps où la conscience n’est jamais déliée ou opposée à son corps. Le paradigme qui forge le concept adlérien de conscience, est le même qui agit dans la phénoménologie de Merleau-Ponty : celui qui oppose à la pensée scientifique dichotomique d’origine cartésienne, une pensée ‘chiasmatique’ phénoménologique. Le corps et la conscience sont avant tout une unité relationnelle que le comportement manifeste.