Week-end des 16 & 17 Mars 2019
La violence, ses multiples formes et déguisements contemporains
Samedi 16 Mars : Journée Scientifique Interdisciplinaire ouverte à tous
Dimanche 17 Mars : Journée de formation FOAD réservée aux élèves inscrits
Samedi 16 Mars : Journée Scientifique Interdisciplinaire ouverte à tous
Dimanche 17 Mars : Journée de formation FOAD réservée aux élèves inscrits
Week-end de formation réservé aux élèves inscrits.
Samedi 13 Octobre :
Journée FOAD, cours réservé aux élèves inscrits.
Formation Axe I Théorique, Axe III Technique, Axe IV Travail sur Soi-même et Axe V Clinique
Par Alessandra Zambelli, Responsable Formation
Christelle Schläpfer, Conseillère adlérienne, PDG d’edufamily®
Christelle Schläpfer, Conseillère adlérienne, PDG d’edufamily®
Suite de la veille
Par Dr Marie-Christine Galeazzi, Psychiatre, Psychothérapeute, Présidente de l’IAAP
Suite du cours présenté le 11 Novembre dernier : les psychotropes et leur utilisation dans le cadre d’une approche thérapeutique croisée au centre du paradigme bio-psycho-social adlérien
Pour vous inscrire à la formation triennale de psychanalyste adlérien, contactez l’institut.
Quand l’enfant nous dérange et nous éclaire
“Voici un ouvrage à faire découvrir à tous les parents: il permet une vraie remise en question de notre rôle, sur notre manière de fonctionner avec nos enfants, à comprendre leurs petits et grands maux.”
“Un livre qui ne laisse pas indifférent tant il pousse le questionnement. L’enfant perçu comme difficile, comme l’enfant qui « rentre dans le moule » peut avoir quelque chose à dire de par son comportement.”
L’enfant symptôme
L’enfant thérapeute
Crises de colère et opposition, difficulté à se faire des amis, à s’adapter à la vie scolaire, agressivité, hyperactivité, hypersensibilité, hyperémotivité, précocité… Quand l’enfant dérange, il perturbe l’équilibre familial mais peut aussi mettre en lumière ses failles.
L’enfant qui n’entre pas dans le moule est bien souvent le révélateur d’un dysfonctionnement, en exprimant à travers son symptôme des conflits familiaux inconscients. Derrière un enfant en souffrance peut aussi se cacher un enfant thérapeute cherchant à guérir l’un de ses parents de sa peine, quitte à en tomber malade.
Il est essentiel, au-delà du diagnostic, d’entendre ce que disent les souffrances de chacun. Quels sont les non-dits de l’histoire parentale qui frappent à la porte ? Libérer la parole autour de ces questions et les penser ensemble permet d’apaiser les tensions, et avec le temps, de voir disparaître le symptôme.
Virginie Megglé
Psychanalyste
Virginie Megglé est psychanalyste en région parisienne, spécialisée dans les dépendances affectives et les troubles de l’enfance et de l’adolescence. Elle est également Superviseur Adlérienne IAAP et Professeur à la SFU (Branche Française de la Sigmund Freud Université, Vienne). Sa pratique s’étend aux constellations familiales, à la psychanalyse transgénérationnelle et à la psychosomatique. Elle est notamment l’auteur de : Le bonheur d’être responsable: vivre sans culpabiliser (Odile Jacob 2014), Les séparations douloureuses, guérir de nos dépendances affectives (Eyrolles 2015), Frères, sœurs : guérir de ses blessures d’enfance (Leduc 2015), Face à l’anorexie : Le visible et l’invisible (Eyrolles 2006). Elle est également fondatrice de l’association et animatrice du site Psychanalyse en mouvement .
Dans ce dernier ouvrage, Quand l’enfant nous dérange et nous éclaire, Virginie Megglé nous montre qu’en redonnant du sens aux maux, en comprenant les interdépendances systémiques ou transgénérationnelles, le symptôme chez l’enfant peut être l’occasion pour une famille de grandir et pour chacun de retrouver sa juste place.
… le courage que confère une intime connaissance de soi.
Extrait de
l’avant-propos
Il existe des enfants joyeux, mais rares sont ceux qui n’ont jamais fait l’expérience de la souffrance… Ne serait-ce que celle de se sentir obligés de rendre leurs parents heureux ! De s’efforcer à être sages plus que de raison en s’adonnant à d’extraordinaires mais invisibles contorsions mentales pour ne procurer aucun désagrément… La réponse à la prière implicite qu’on leur adresse de rester charmants comme au premier jour n’est pas une sinécure.
Il existe aussi des enfants heureux, très heureux qui nous comblent de leur bonheur, jusqu’à ce que survienne un signal, une contradiction, un doute, un accident… parfois un drame. C’est alors que surgira, non plus des bobos, mais l’ombre de traumas passés inaperçus. Leur reviviscence énigmatique à travers des cris et des expressions de douleurs inattendus en révélera les traces et l’empreinte profonde, éprouvante, au-delà de toute imagination.
L’enfance est généreuse et le désir la pousse à minimiser la souffrance une fois les difficultés surmontées et à pardonner aux adultes dont la volonté se fait parfois trop arbitraire ou coercitive.
Mais la pratique nous enseigne qu’une souffrance continue à agir en nous, si ce qui la produit n’est pas élucidé. Et, paradoxalement, que la manifestation d’une souffrance peut nous enseigner la joie par l’attention qu’on lui porte. Il n’est de souffrance anodine ni de difficulté méprisable. Il n’en est qui ne fassent sens quand nous les interrogeons. La vie secrète qu’elles recèlent est un trésor à l’égal de celle des arbres et des forêts. Une mine d’or et d’ingéniosité, un monde souterrain éclairant qui nous permet de redécouvrir le nôtre, de mieux entrer en contact avec notre vérité.
Les enfants sont naturellement disposés à apprendre, à aimer, à participer, à se sentir utiles, ils le sont aussi pour nous apprendre à aimer. Leur bienveillance est innée avant d’être mise en question par un climat excluant la considération de ce qui peine et laissant peu de voies à l’empathie.
Leurs difficultés, celles que nous rencontrons à leur contact, sont celles dont nous parlent les fictions. Pourquoi ne pas y porter la même attention que celle que nous portons aux chapitres d’un roman ou aux épisodes d’une série, pour mieux les connaître et se connaître, mieux se comprendre et les comprendre, mieux aimer ?
En nous ouvrant à l’enfantine souffrance, en refusant de la négliger, nous nous donnons les moyens de la transformer en une fiction heureuse. Tout en se dissipant, elle cesse dès lors de sembler inutile. Son écoute aura permis de réinsuffler du sens à la vie. Si la joie est à l’origine de la vie, elle est aussi un point d’arrivée une fois pris en compte sincèrement ce qui la contrarie.
Ce que nous percevons de nous-mêmes et du monde, au quotidien, n’est qu’une infime part de ce qui nous anime… En ouvrant notre perception au-delà du visible, nous nous offrons les moyens de transformer ce qui nous perturbe et d’optimiser notre puissance bien plus que si nous cherchions à agir directement dessus.
C’est une petite fenêtre sur ce vaste monde qu’est l’inconscient que je propose ici d’ouvrir, afin de dégager à travers un certain regard de nouvelles perspectives d’avenir.
Acheter ce livre en ligne
Samedi 15 Septembre :
Journée Scientifique Interdisciplinaire, cours ouvert au public.
Adler élabore, avec beaucoup de courage et non sans difficulté pour sa carrière professionnelle, une nouvelle conception médicale qui considère la liaison esprit-corps d’une façon directe et spécifique, anticipant de beaucoup les principes contemporains en matière de psychosomatique. Cette nouvelle conception médicale est déjà exposée en 1907 dans « La compensation psychique de l’état d’infériorité des organes ». Il démontre que, dans la sphère psychique, l’infériorité organique donne lieu à une tension, à une focalisation axée sur le domaine de l’organe déficient, qui conduit à une surcompensation par une action vicariante parfois imparfaite, sur laquelle le psychisme construira un sentiment, le plus souvent d’infériorité.
Adler appelle ainsi les troubles somatiques “le dialecte ou jargon des organes”, puisque ces organes révèlent dans leur langage très expressif l’intention de l’individu, conçu comme organisme en situation.
L’intervention de Mme Chiara Mazzarino nous permettra d’approfondir ce concept théorique et technique.
Nous explorerons avec M. Jacquy Chemouni l’évolution des modèles de pensée en psychosomatique, avec une toute particulière attention au paradigme posé par Pierre Marty dans ses deux ouvrages fondamentaux Les mouvements individuels de vie et de mort (1976) et L’ordre psychosomatique (1980), dans la poursuite de la réflexion psychosomatique inaugurée par l’Ecole de Paris.
La pensée psychosomatique est aujourd’hui un paradigme et une thérapie complémentaire à la psychothérapie, qui a su évoluer sur l’entrecroisement disciplinaire, notamment à partir des années 90, où l’on établit la connexion entre le système neurologique et le système immunitaire.
Nous aborderons cette évolution avec la conférence de M. Philippe Bobola.
Adler avait déjà souligné l’importance pour le développement psychique, du milieu extérieur, relationnel et d’hygiène, et insisté sur le rôle déterminant joué par la mère dans sa capacité d’entrer en contact avec son enfant, en lui apportant les soins nécessaires, dont sa tendresse, pour satisfaire son Zärtlichkeitsbedürfnis (besoin de tendresse) prodromique au Gemeinschaftsgefühl, (sentiment d’appartenance) qui ouvre et fonde le sentiment social comme principe équilibrant du psychisme.
Lors de cette Journée Scientifique Interdisciplinaire, nous chercherons à repérer et éclairer la perspective psychosomatique de ce mécanisme puissant et encore obscur du rapport entre soma et psyché, à partir du paradigme biopsychosocial adlérien que la théorie de l’attachement concrétise et relève aujourd’hui de manière cohérente et scientifique.
Formation I Axe Théorique, II Axe Psychodiagnostique, Axe III Technique et Axe V Clinique
Par Alessandra Zambelli, Responsable Formation
Par Morgane Pidoux, Responsable de la Revue
Pr. Jacquy CHEMOUNI, Psychologue, Psychanalyste, Professeur de Psychopathologie
Chiara MAZZARINO, Psychologue, Psychothérapeute
Dr. Andrea Ferrero, Psychiatre, Psychothérapeute, Psychanalyste
Philippe Bobola, Docteur en chimie-physique, Biologiste, Professeur d’anthropologie
Formation II Axe Psychodiagnostique, Axe III Technique et Axe V Clinique
Par Barbara Simonelli
L’alliance thérapeutique selon une perspective adlérienne
Par Chiara Mazzarino
Cas cliniques : structuration du parcours psychothérapeutique (suivant le même schéma que celui précédemment proposé par la collègue pour l’analyse de cas clinique).
Pour vous inscrire et assister à la journée du 15 Septembre 2018. Pour profiter de toutes nos activités. Pour vous former à la psychanalyse adlérienne. Pour soutenir la recherche. Pour collaborer. Adhérez à l’Institut !